On est le deux. Looks like time is leaking. Je soupçonne le Laroxyl de me niquer la perception du monde et de l’estime de soi. Non : je soupçonne le Laroxyl de me faire plonger plus quand je plonge et de me tirer haut quand je reprends mon souffle. Il y a des inondations partout, disent-ils. Par exemple : les bateaux ne passent plus sous le pont de Bercy. Je n’ai rien vu du pont de Bercy car
le vélo est resté dans son abris de vélo depuis
mais vendredi dernier. La nuit
c’était un rêve où nous sommes plusieurs à vivre ici, dans cet appartement de la rue T., il y a un trou dans le plafond, dit quelqu’un. C’est vrai. C’est un plafond en papier mâché (ou bien alors c’est l’eau humide qui a bu tout le mur). On arrive à le soulever comme un vêtement pour voir la peau. On a vue sur l’appartement de la folle du six qui vit dans ses déchets humains. Elle a construit un fauteuil en chewing-gum pré-mâché. Elle hurle. Elle est catastrophée qu’on sache. Le reste du jour c’est les vases communicants : à faire
passer d’un contenant à l’autre des gigas de fichiers en tout genre. Le catalogue publie pèse plus de 6Go. Tout tient dans un petit DD externe bleu comme le bleu pouvait l’être il y a quelques années. Le soir à l’atelier Michael Woolworth pour soirée Double change où Johanna Drucker et Cia Rinne liront. C’est dans une ruelle sise dans un monde parallèle comme la trap street de l’épisode « Face the Raven ». Dans l’atelier, des machines d’imprimerie, béantes, et puis de la ferraille. Des œuvres sont aux murs. Quelqu’un prépare un Poulpe en images saccadées. On lui voit que les mains. Ce sont des étapes semble-t-il culinaires. Une sculpture dit l’enfer. C’est écrit. C’est une tête de bébé en ferraille et la bouche est ouverte, langue tirée, et sur la langue une clé. Œuvres sèchent sur un fil. Un câble. C’est peint par terre là où on marche et où on se tient assis attendant que des mots viennent éclore. De Cia Rinne, je retrouve ces excerpts

et j’ignore tout de Johanna Drucker. J’ai pas mémorisé le nom non le titre des textes. Surtout le deuxième qu’elle a lu, le deuxième où ça répète deux fois administrations (au sens de gouvernements). C’est venu la deuxième fois après un mot qui a été traduit par osbolète mais qui n’était pas obsolete. Et c’est le plus loin que je puisse aller avec ça. Je n’arriverai pas à retrouver le titre de ce texte en taguant. Et, plus loin, en haut de la rue T., sur la place, six militaires et leur FAMAS foncés veillent sur la ville.