En matière de cinéma, mes choix douteux m’orientent vers Juliette Binoche en infirmière perverse et chamane du sperme (sic) perdue dans l’espace, Léa Seydoux en adolescente rebelle, frangée et décolorée ou Catherine Zeta-Jones en psychiatre lesbienne à lunettes, sévère et vénale. Pendant ce temps, Le septième sceau a 75 % d’opinions positives sur Netflix. L’autre jour quelqu’un disait sur un réseau X ou Y : les films d’action masculinistes sont un problème social, et je veux bien croire que ce soit le cas. Actuellement, mon problème concerne tout de même plus les mauvais films tout court. Ma vie n’est pas un film d’action masculiniste à rouler à 18 km/h dans les rues blêmes de Bruz pour aller poster trois chèques et trois livres. Le lac de la dernière fois, qui jadis était un champ, est devenu une marre. Près du bar à crêpes Awena, cette odeur de détergeant synthétique me ramène dans le RER D à Evry, la dernière fois que je l’ai sentie passer. Alors, elle m’avait ramené à un souvenir d’école primaire ou maternelle, le genre de produit d’entretien utilisé là-bas, et c’était un bon souvenir. Là, c’est une odeur atroce, quand bien même c’est la même odeur.