Pendant de longues minutes, quelqu’un répète le mot allô dans la cour de l’immeuble, toujours sur le même ton monocorde. On a le sentiment, l’écoutant faire, que cette personne n’est pas humaine, ou alors le fruit d’un glitch urbain comme il en existe tant : le bris d’une voix ou l’écho d’elle coincée entre deux murs, ruelles, pavés. Pendant un bref moment, je cherche puis j’arrête de chercher Les Autonautes de la cosmoroute. Moi, l’impression doucereuse et étouffante d’être (...)