Je prends désormais le train sans réfléchir. Le train, le bus : tout ce qui bouge, et éventuellement dessert. Je monte dedans sans vérifier que c’est le bon, ni ou il va, ni s’il part, ni quand il arrive. Je lève la tête un moment. Je sors quand il convient de sortir. J’attends quand il est imposé d’attendre. Je ne sais plus trop si je rentre chez moi ou si j’en sors. Les deux, sans doute. Sous mon siège, un petit chien à peine plus gros que Tartelette. Quand sa maîtresse part pisser (...)