C’est à la langue d’Imre Kertész qu’il convient de faire le lien, à la crête de deux pages, entre Franz Kafka (« il marche, marche jusqu’à arriver — à lui même. Quel fantastique raccourci ! Pourtant les détours, oui, seuls les détours constituent la vie : parce que le temps de la vie est celui des détours. Arriver au but — à soi — signifie mourir. ») et Tchernobyl (« Tchernobyl : la mort est là. Ne perds pas ton temps en choses insignifiantes. »). C’est donc en 1986 dans son Journal de (...)