Dans la côte du Creac’h, un homme suivi d’un mouton noir et blanc déclame des vers de Rilke. Fragments d’écume sur fond gris-bleu. Le vent écrase l’herbe qui s’envole par mottes de son socle de granit, des îles détachées du monde… — Il est à vous ce mouton ? — Il s’appelle Achille. Achille le mouton apprécie Rilke «  surtout sur un rocher côté nord, un jour de tempête  ». Cela se voit, paraît-il, à ses yeux qu’il ouvre bien ronds au son du vers : (...)