Je traverse Volodine, banc de brouillard qui s’accroche à la peau puis s’évapore. Parfois totalement (c’était le cas de Biographie comparée de Jorian Murgrave) ou moins (comme Dondog ou Un navire de nulle part). Ce Rituel du mépris, primé en son temps, est peut-être le plus palpable de ses livres. C’est le cinquième mais réellement c’est le premier. On s’y enfonce et les pages poisseuses, bourrées d’adjectifs, collent au bout des doigts.
Ils se mirent à ramper vers l’arrière. Si l’on (...)