Ma première pensée au réveil fut : ai-je été enterré ou incinéré ? La seconde : ai-je bien reçu l’extrême onction ? En vérité, c’est faux. Je veux dire, j’ai bien pensé la seconde, mais pas la première, qui n’a fait que découler de la seconde, en faisant un genre de troisième pensée mais de troisième pensée non-spontannée : contrairement à la seconde, j’étais conscient de ce que je pensais pendant que je l’ai pensée. Non, en vérité, la première, c’était une autre pensée, une pensée (...)