Bérengère P.



  • 280816

    27 septembre 2016

    Je suis à boire du champagne bleu, doux, délicieux. D’autres choses absolument déprimantes dans ce rêve. Y a-t-il une influence de la conquête et de l’exploration spatiale dans la musique contemporaine ? Ligeti, David Bedford... Je n’écris rien pour moi. Il fait un peu moins chaud. Poulpir aimerait manger le monde. À défaut d’aller voir la mer, aller voir la Seine. Nul ne veut céder l’Empire à l’autre. Ils retransmettent de la pelote basque à la télé maintenant. Beaucoup de monde sur les berges et les quais et les terrains de volley. Le Paris vide de l’août n’est plus. Lu dans le troisième Jef Klak 1 :

    Trop de vie qui fait n’importe quoi, un trop-plein de personnes régurgitées par l’été ; un ressac de chaud et de monoï qui a fait échouer tout ce monde sur le trottoir. En terrasse. S’ils étaient des baleines, sur le sable, mourantes, Frédéric F. s’en irait les secourir. S’ils étaient des pieds de vigne cultivés en terrasses comme cela se fait dans certaines régions, il s’en irait caresser leurs feuilles.
    Les baleines font moins de bruit qu’eux, qu’elles toutes et tous rassemblés. La peau de baleine sent moins que l’huile de monoï. Les baleines n’ont pas honte de leur peau, aussi ne portent-elles pas de bermudas. La baleine est toujours moins vulgaire qu’un estivant. Il va le consigner dans son carnet.


  • ↑ 1 Ça s’appelle Extrait de « Des possibilités d’être de Frédéric F. / De ses vies et de ses morts éventuelles (ce n’est pas une histoire triste) » et c’est signé Bérengère P.