Ils étaient touchants les deux frères restés seuls dans cette grande maison après tant de deuils et de chagrins, plus grand-chose pour subsister, se débrouillaient comme ils pouvaient, mangeaient plus souvent des nouilles que du rôti et faisaient même leur lessive, je vois encore le cadet étendre le linge sous les ormeaux, je lui donnais parfois un coup de main, il me disait pas la peine vous avez d’autres chats à fouetter, ne vous inquiétez pas je suis solide, tout va bien. (...)