Boucles végétales, racines d’un rouge vif, carmin de viande ou de baiser, cicatrice dans l’air fumant qui descend sous terre réveiller la puissance dont se nourrissent les vers, je glisse en douceur jusqu’au bout des tunnels de mangrove qui ne finissent jamais, se multiplient, débouchent sur davantage d’opacité, sur d’autres alligators pétrifiés, aussi vides que moi, emplis de ferraille, de poissons et d’oiseaux crevés, de pourriture, de relents préhistoriques. Pourquoi un tel besoin d’amour (…)