Je viens de ces hommes qui, à la lumière de torches, dessinèrent sur les parois des centaines de mammouths, de chevaux, de taureaux, de lions et de lionnes, de rhinocéros laineux et de mégacéros, de bouquetins, une panthère des neiges, des bisons. C’est-à-dire tout le bestiaire des animaux qui peuplaient leur univers et dont beaucoup les menaçaient. Car ils étaient à l’époque des hommes fragiles, peu nombreux, isolés, qui devaient survivre aux mille dangers d’un monde animal dont ils étaient (…)