Ils parlent beaucoup trop, impossible de se concentrer sur le texte, la voix dans la tête qui lit, superposée aux autres, hors tête, qui disent, mélangent et recouvrent. J’ai pris la tête du wagon, deuxième wagon, vue plongeante sur l’escalier, étage. Les voix qui disent sont derrière ou à gauche, sur l’autre rangée de sièges. Les filets de voix qui traversent la mienne, muette et monocorde sur la page, est toujours prétexte à écouter ailleurs ce qui se passe mieux qu’ici. Je lis mais perds (…)