7h, départ pour Londres. 8h15 l’Eurostar, arrivée en gare de St Pancras 9h30 heure locale. Question : quelle heure de référence je prends pour 17h34 : l’heure d’hier ou l’heure locale ?
Le B&B est à quelques minutes à pied de Victoria Station, proche Buckingham Palace où ils s’entraînent sur des chevaux vivants pour la parade next week. Puis Westminster Abbey (où j’oublie/perds/me fais tirer mon téléphone de poche, deuxième fois en un an) et la promenade de la reine où, entre autres, (…)

I love the beautiful way you don’t know how your sentences will end but arrive at ’magenta’ with genuine surprise
Sam Riviere, Dédicace in 81 Austerities, faber and faber, P. 88
H. m’emmène au marché de Brick Lane, superfunky, tagué de partout, plein de peuple et de trucs improbables. M’achète un pull Farah vintage et rose (60£) car je caille le long des pop-up shop rangés en container le long Cheshire Street. Après son coup de fil je dis à H. que quoique qu’elle puisse dire, V., comme (…)

Ca commence à tirer au niveau des jambes des genoux des chevilles, on rentre ce soir mais bon j’aimerais mieux pas. Aurions voulu revoir Wicked hier, c’était fermé tant pis. Terminons la promenade de la reine là où on l’a quittée samedi, plus loin jusqu’à Tower Bridge. Sur Picadilly, coché deux librairies : Waterstone, la plus grande d’Europe dixit le net, et Hatchards, la plus vieille de Londres dixit pareil. Trouve un (un seul) Kathy Acker qui s’appelle Pussy King of the Pirates et ce truc (…)

Je marche dans les rues à la recherche du St George Hotel où nous avons dormi à Londres, par accident peut-être. Mes semelles me portent entre les murs et sous la terre carrelée, je ne verrai pas le St George, je marche encore pourtant.
Le début du tout premier Maigret est également un modèle de sécheresse (ou de simplicité). Voilà ce qu’on nous dit de l’homme (Maigret) :
Le commissaire Maigret, de la première Brigade mobile, leva la tête, eut l’impression que le ronflement du poêle de (…)

Doctor Who
She was power incarnate, standing in the crackling air. She was the storm, she was the lightning, she was the adult world with all its power and all its secrets and all its foolish casual cruelty. She winked at me.
Neil Gaiman, The Ocean at the End of the Lane, Headline
Cherche un appartement à Londres. Charing Cross. Je ne veux pas que ça se sache dans le journal (je dirai que c’est un rêve). Nous sommes plusieurs nous trouvons une maison à diviser en cinq : c’est un pub (…)

Toute la nuit je l’ai passée dans des mondes souterrains à arpenter la ville pour rejoindre un endroit où dormir, dormir enfin. À Londres, dans un pop-up store d’une minute, ils travaillent sur des ordinateurs-tablettes eink à 20000€ pièce que je rêverais d’avoir. Ils vendent des livres. Dans le métro ou dans le tram, retour Lyon. Alors que le jour lève, on t’invite à danser et tu loupes ta station. De Lyon compter encore une heure avant de retrouver des murs plus accueillants.
Autrement, (…)

À Londres pour quelque chose de si secret que je suis même pas certain de pouvoir écrire ici que ça l’est, secret. J’aurais dû emporter cette phrase avec moi que H. m’a tendue hier : language is my second language. Lou sera là (ou pas) et alors après ce qui est secret c’est un verre quelque part proche St Pancras. Elle me signe son Ensemble acheté la semaine dernière au marché de la poésie et, en échange, je lui file le bandeau (deal !). Sur un mur quelque part : this manor is shit it’s full (…)

Une étude estime qu’en un an, il est tombé sur Paris et sa région entre 3 et 10 tonnes de fibres synthétiques. À Londres, millions de microparticules descendantes. Il neige du plastique en permanence. La première étude à prouver, semble-t-il, la précipitation de ces fibres indique : Microplastic atmospheric fallout ranged from 29 to 280 particles m/day, with an average of 118 particles m/day. On respire de ces trucs. On les ingère. On les boit. Il fait quarante, là. C’est très supportable. À (…)