Ossiri ne supportait pas ces lieux de misère, même quand il avait quelque chose à y faire. Il préférait se perdre dans ses pensées dispersées en fumant des cigarettes sur un frêle pont piéton élancé au-dessus des voies ferrées. Il s’arrêtait souvent en son milieu et, juste sous ses pieds, les massives locomotives électriques de la classe BB, lancées à plusieurs dizaines de kilomètres-heure, faisaient un bruit assourdissant et créaient des tremblements de terre en tirant d’interminables (…)