Je ne sais pas si cette heure est réelle. Il y avait une JPO dans une agence de presse branchée, nous y sommes passés car nous avions l’adresse et nous avons laissé nos noms à l’entrée (des noms fictifs, des noms de fausses personnes) et nous avons écrit le nom d’un journal également qui nous aurait employés dans une vie parallèle et nous avons fait comme : comme si nous aussi nous étions du milieu. Nous avons vu les machines exposées. Nous avons goûté les produits. Certaines personnes disaient autour de nous ou proche de nous ou contre nous des phrases comme on travaille pour Closeur. Plus loin, quelqu’un dessinait des caricatures et on pouvait se prendre en photo avec une célébrité du sport. Nous sommes repartis avec un petit sac contenant des huiles pour le corps, une crème régénérante ¹, des gants rouges pour femmes et des bougies fumées.

Le toubib : celui qui a des affiches de Bouddha sur ses murs et un chien endormi dans un panier quelque part dans un coin de la pièce. C’est au sujet de mon épisode visuel de vendredi-samedi. La tension va. Pour lui c’est lié au crâne et à la baisse d’Avrocardyl ². Je lui dis je comptais arrêter complètement. Peut-être qu’il faut continuer encore. Le quart de comprimé que je prends (un quart de 40mg) n’est pas, comme je croyais, un seuil psychologique, ça agit malgré tout ³.

De retour à la table en métal où je me plonge, le soir venu, dans le journal en formation, ces étonnantes Glouster sessions entendues sur Youtube par hasard.