Il existe une Champion’s League pour les assassinats. C’est-à-dire donc qu’au lieu d’être des clubs de foot, ce sont des assassins. Comment ça fonctionne, il y aurait des duels ? Mais je n’en sais rien. Ce que je sais, c’est qu’ils se sont affranchis des poules, eux. Ils commencent directement en seizième de finale, après c’est comme pour le foot. Peut-être qu’il y aura la musique aussi. Possible. L’un d’eux, il prend un train pour assister à l’un de ces match. À cause du décalage horaire, il va perdre quelque chose comme trois heures. Mais le conducteur déclare vouloir tenter de rattraper le retard. S’il y parvient, le temps il va comme se geler. Et l’assassin Champion’s League va pouvoir s’engouffrer dans une faille (mais pour faire quoi ?). C’est précisément ce qui se produit. J’ai justement perdu toute notion du temps, là. Le temps il a filé. Mais il me laissera, moi, sur le carreau. Je passe ma journée sur un livre. Un seul. Et je ne sais pas si je m’en suis sorti. Après avoir répondu aux questions d’une étudiante sur l’achivage de nos œuvres sur le web, j’éparpillerai sur mon bureau ¹ le projet de maquette d’ADP que m’a envoyé BV mercredi. C’est la quatrième et je crois que c’est la bonne. Alors je plie des trucs. Je simule le machin. Un format très étroit. Allongé. Un ticket de métro. Des rails.