Ma conception mentale et temporelle d’une année civile ressemble à une ellipse, janvier en haut, à peine décalé sur la gauche, juillet-août centrés en bas et on tourne dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. L’imagerie mentale que je prête aux semaines suit à peu près le même schéma. Par ailleurs, je me mouche avec deux mains. Voilà de quoi il est question, dans ce village de Haute-Loire où nous passons, à dix, la journée, près d’une colline qui a pour nom et forme une tortue.

Comme pour le mot abrupte, je suis capable de te situer de façon très précise temporellement, spacialement et culturellement l’instant au cours duquel on m’a offert le mot téciture et à quelle voix ce mot se rapportait. D’autres moins fréquents : la foot and mouth disease me ramène à Joyce et l’impétigo à ce passage d’Amy Hempel, dans Jesus is waiting : Mais qui de nos jours attrape l’impétigo ? Elle me conseille d’éviter l’eau stagnante. Ou peut-être de ne pas stagner dans l’eau ?