Odeur de viande fumée sur les vêtements. La Corée. Repartir encore avec un livre, mais c’est une maladie. Il se trouve que Raphaël Meltz a écrit un livre sur les insultes faites aux présidents de la République en exercice. C’est un livre de Tony Duvert. J’ai oublié le titre. Dans les rayons c’est l’exaspération : ils disent je vais attendre qu’il sorte en poche et il n’y a pas d’Édouard Levé. Suicide c’est pour quand ? Mauvais jeu de mot. Il y a un livre qui est un livre initialement publié par Publie, il n’est plus au catalogue, l’auteur a dû récupérer ses droits, ça ne doit pas dater d’hier, toujours est-il qu’il n’y a rien dans ce livre pour signifier qu’il a connu une première parution. Genre rien. Ça descend plus au retour qu’à l’aller. Le type de la pharmacie me met deux boîtes au lieu d’une et je suis là, je me perds dans mes pensées, ça accroche pas. Je dois me répéter plusieurs fois pourquoi je suis là à faire ce que je fais et j’oublie. Pourquoi je suis là à faire ce que je fais. Y a trop de sol sous mes pieds, je suis plus très sûr de savoir si je marche ou si je roule ou si c’est autre chose. Ça faisait presque un mois que j’en avais pas eu de la douleur.