Une partie de mon travail consiste à faire de la veille stratégique sur des sujets qui dépassent mon entendement, ce qui implique l’enregistrement d’alertes répétées sur des sites plus ou moins pointus, publics comme privés, français ou internationaux. Et alors il y a de quoi regretter qu’à part quelques exceptions les sites actuels, construits sur quelles architectures je ne sais, ne proposent pas ou plus la publication de leur fil d’articles, news ou dépêches sous la forme de flux RSS, ce qui faciliterait grandement mes tâches. À la place, il faut enregistrer des alertes mail ou s’abonner à des newsletters dont la plupart pèsent une tonne (en données et en poids sur la conscience de lire ou d’éplucher chaque jour ces trucs). J’apprends à cet effet que le Japon soutient et subventionne massivement l’hydrogène comme ressource énergétique, par exemple pour alimenter en carburant des voitures qui s’écoulent au compte-goutte, lequel hydrogène nécessite pour son transport d’être conditionné dans des caissons blindés de plus de deux tonnes, lesquels caissons sont chargés sur poids lourds ne permettant in fine que de transporter à peine 20 kg d’hydrogène... Et c’est déjà la fin de ma semaine parisienne. À Montparnasse avant mon train je retrouve T. et A. pour un verre. T. de son côté quittera Paris sous peu, pendant que moi j’y retourne en partie. Je ne suis pas encore parti, me dit-il. Je ne suis pas encore rentré, réponds-je.