Dehors on joue ignorance et mépris la grande ronde du temps qui s’accomplit. Dehors par la fenêtre ouverte on passe.
Reposé comme seul sait l’être après des dix heures nuit, après une nuit conçue et dessinée pour qu’à nouveau elle assassine la tête. Enfin on respire.
Champagne quasi moins moche qu’ailleurs dans un verre questionnable. Raisins secs et fruits secs pour y mordre. Faudrait demander à C., à l’occasion, quel nom le truc qu’elle nous avait fait boire, en décembre, et l’un des rares alcools que j’ai bu, trouvé bon. Préavis (non de deux mois mais trois) envoyé à l’agence pour partir, hier AR recommandé. Déménagerons sans doute en août. Recommencé où que je sois encore..., lu en son temps dans le noir, cette fois armé de nightgoogles. Chaque page franchie, deux paragraphes uniques, l’Odyssey rame pendant bien cinq secondes. Respire. Tiens le mot dans ma gorge en suspens puis poursuis. C’est très approprié en fait. Ensuite surligne avec le doigt (ça charge). Oublie l’office mistake commise. Suis-je aussi recouvert d’une couche de polyéthylène téréphtalate ? Retour. Ukraine 0 – France 2. Qui a mangé Burroughs ?
vendredi 15 juin 2012 - jeudi 2 mai 2024
