Là, tu reçois un truc en 48h chrono commandé sur le oueb ¹, le tout sans frais de livraison, et c’est même pas Amazon. À 40 balles le machin on se demande un peu quel est leur business model. Mais c’est bien. On commande un truc, on le reçoit, on va foutre à la benne recyclage les quelques kilos de cartons et de plastique qu’ils ont mis là-dedans pour le conditionnement, on est content. Après, on ira écouter un pianiste de jazz qui vient de mourir et qui rejouait Bach et on se dira que c’est sympa, finalement, de découvrir des artistes à l’occasion de leur mort, c’est un peu comme s’ils vivaient encore (mais non). Puis un autre moment ce sera dire à voix haute (quand bien même on était seul, si seul dans cette pièce) : non mais sans déconner, me dis pas qu’ils ont pas de bureau à Paris ! Du coup, on a un petit peu le sentiment en lisant (lissant) le fil de cette journée si elle s’est déroulée ainsi effectivement (et, effectivement, c’est ainsi qu’elle s’est déroulée), qu’on est un peu un connard quelque part (et c’est bien là le mot le plus important de cette entrée, quelque part). PSG - Manchester United (1-3), et tous les ans, c’est la même histoire. Cette fois contre une équipe nulle à chier. Déjà qu’on ne s’intéressait plus beaucoup à la Ligue 1, qui n’a plus aucun enjeu, on va commencer aussi à se désintéresser de la Ligue des Champions, puisque ça se termine toujours de la même manière en match à élimination directe : un match sur deux joué, des faiblesses mentales terrifiantes matinées d’au moins une décision arbitrale nébuleuse. Ou alors il faut changer de club et supporter le FC Kosice.