Pas moins de dix affiches sur la vitre du petit bureau de poste de P., qui fait face au parking du centre commercial les Jonquilles. Deux sont des affiches publicitaires concernant des services bancaires, soit de la Banque postale soit de sa filiale low cost en ligne qui s’appelle je sais plus. Une pour indiquer que nous sommes présentement en plein plan Vigipirate, lequel est au niveau rouge depuis juillet 2005, avant abandon du code couleur en 2014 (je me souviens d’un temps où Vigipirate imposait de faire poser des énormes cailloux devant les établissements scolaires, sans doute pour éviter les voitures piégées, ce qui encombrait littéralement tout le monde mais devait représenter un coup de pouce non négligeable pour le juteux business des cailloux). Deux pour faire mention des dispositifs de vidéosurveillance qui protègent le bureau de poste. Deux pour la situation sanitaire présente, la première détaillant les gestes barrières à respecter à l’intérieur du bureau, l’autre précisant manuscritement que deux personnes maximum sont tolérées en même temps à l’intérieur. Une sert à détailler, via une série de logos standardisés, ce qu’il est interdit de faire dans l’enceinte du bureau (par exemple fumer, entrer avec un chien qui ne soit pas un chien guide, etc.). Une pour l’ensemble des logos bancaires (Visa, Mastercard, etc.) qui sont reconnus et/ou affiliés à la Poste. Une, variable selon les jours, indiquant lorsque le bureau est fermé la Poste ouverte la plus proche. Et je ne sais pas quoi faire toutes ces formes d’écriture.