On m’appelle pour me demander migrainiquement conseil. Mon conseil est : ne rien faire. S’abandonner à tout. Faire son deuil de ne ressentir rien. Embrasser la douleur (ou quelque chose comme ça). Deux choses à apprendre, de mon côté. La première vient de Volodine : un petit roman hurlé en accéléré, à toute vitesse. À la va-vite. C’est tout. Le second, chez Morton Feldman : Je ne connais pas de compositeurs qui travaillent comme ça — c’est-à-dire comme moi, faute d’un meilleur terme : « (...)