Jünger, de Paris au front russe où il s’embourbe, contemple une guerre qui n’est plus la sienne. Un temps qui glisse vers des horizons qu’il redoute. Son temps, c’est 14-18 et les vestiges de la vieille chevalerie. Plus tard il n’en reste plus que des ossements qu’on devine sous la terre. Le regard de l’écrivain, c’est aussi celui d’un homme qui voit son temps se dérober, son ombre s’étendre. Entre le métal et la pierre c’est le métal qui recouvre.
Pendant la première guerre, la question (...)