Moustique. J’aurais mieux fait de ne pas exfiltrer cette araignée hier. Je m’endors une demi-heure jusqu’à ce que je cesse de respirer et qu’un mot me réveille : narcose. Peu après je consulte un document intitulé Le « panoptisme » monastique, Structures de surveillance et de contrôle dans le cénobitisme occidental ancien (Ve-VIe siècles). Combien de textes différents suis-je capable d’écrire en même temps pour m’assurer de m’enliser équitablement dans chacun ? L’un de ces textes est un signalement à la DGCCRF. Il y a longtemps que je ne réponds plus aux messages du style puis-je vous envoyer un manuscrit ? Soit on le fait, soit on ne le fait pas. J’apprends qu’à Hiroshima, l’épicentre se trouvait à 150 mètres d’altitude et non au niveau du sol. Sur Twitter, quelqu’un dit : We live in a christofascist state. We must work to dismantle it and keep each other safe. Plus on avance dans les récits courts de Fujimoto (22-26), plus c’est fort. Et bien que le dernier segment soit le plus convaincant, le meilleur est encore sans doute le petit paragraphe que l’auteur a écrit en toute fin de recueil. Pendant un court moment, je ne parviens pas à remettre la main sur le mot trinité. Tout ce qui me vient en tête, c’est triforce. Dans un monde parallèle, Oscar Pistorius est un super-héros qui combat le crime avec ses lames-prothèses affûtées comme des faux. S’imaginer une corne de brume jouée à la cithare.