À six heures sommes levés, à sept partis. Après avoir déposé M. à la gare de Morlaix compter deux heures pour rentrer à P., puis H. repart pour sa journée de labeur pendant que je retrouve les lapins, les nourrit, nettoie le bazar qu’ils ont laissé pendant notre absence, composé à 99 % de oinf éparpillé. À 14 h j’ai mon test d’une heure et demie à réaliser pour Spectre et entre les deux rien. Le test en question consiste en une synthèse de plusieurs documents répondant à une même thématique, et ce que je fais n’a vraiment que peu d’intérêt. Ce n’est pas très bon et l’exercice auquel je me prête n’en est pas entièrement responsable. Les documents en question étant eux-mêmes des synthèses d’autres articles (qui eux-mêmes étaient, à n’en pas douter, des synthèses originellement), et comportant en eux-mêmes des synthèses dans la synthèse (l’introduction est une synthèse de l’article, et le titre une synthèse de l’introduction), on ne fait rien que se marcher sur sa propre queue. Une fois rendu ce travail, je ne suis même pas déchargé d’un poids. C’est le découragement total. Je crois que je serai triste si je suis pris pour ce job. Mais je serai triste aussi à faire un autre job. Et triste encore si la situation ne change pas. J’ai pas envie d’écrire. J’ai pas envie de lire. J’ai juste envie de manger déraisonnablement du sucre.