Je suis mourant quelque part, c’est une histoire de poumons ou de souffle, et l’objectif de l’appareil photo est focalisé sur le lit d’hôpital et sur la courbe verte ou rouge de l’ECG (le cœur il lache). Une photo est prise toutes les minutes automatiquement, c’est comme un 17h34 totalitaire, accéléré, qui ne prend plus ce que je vois mais ce que tous autour de moi regardent : l’écran de l’ECG en crash. On laisse le corps s’éteindre et, même après que la pompe a cédé, on regarde les (...)