Ils sont de gris, de vert et parfois de mauve. Une étendue qui n’épargne personne. À leur manière, ils me tombent sur la tête, appauvris par la solitude, dans un anéantissement du bruit, ils sont veilleurs d’abri, un reposoir pour oiseaux, et quelques signes électriques les animent. C’est dans un horizon dégagé de ses filatures qu’ils se découvrent, pesant sur le regard, tout occupé au bleu.
Virginie Poitrasson, Tendre les liens, publie.net
Tu es allongé, là, tu dors, sans le souffle, (...)