À mon sens, il y a deux sortes de maladies : une pondérée, ou partielle, et une autre totale. La première apparaît comme démiurge qui nous accompagne et nous amende sans qu’elle abatte notre capacité à prétendre, nous transformant ainsi en êtres particuliers. Elle est comme un chuchotement niché dans notre intériorité, ou, parfois, comme l’intériorité même : elle ne nous abandonne jamais et toujours nous rend évidents à nous-mêmes ; elle nous rappelle que nous sommes ; elle ne tue pas la vicacité ; (...)